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Sivry-Rance

D’ici et d’ailleurs, mais surtout d’ici

Nos emplettes sont nos emplois, cet adage prend tout son sens avec les changements économiques et climatiques actuels.

Acheter malin !
Du point de vue écologique et économique est-il utile d’acheter en hiver fraises et tomates ? Ces fruits et légumes ont parcouru des milliers de kilomètres pour terminer dans votre assiette. Ne serait-il pas judicieux en hiver de se contenter d’acheter fruits et légumes de saison produits localement ?

Faut-il devenir locavore ?
Pour rappel, le Petit Larousse illustré donne la définition suivante du locavore
« personne qui décide de ne consommer que des fruits et légumes locaux et de saison pour contribuer au développement durable ».
Soyons réalistes nous ne pourrons jamais nous passer de thé, de café, de chocolat, ni des épices qui viennent d’ailleurs pour agrémenter notre cuisine.
Mais, consommer des produits issus d’une production locale raisonnée, durable et écologique semble être la direction souhaitable pour intensifier cette économie circulaire dont il est actuellement beaucoup question.

Où acheter ces produits issus d’une production locale ?
Bien évidemment rien ne vous empêche de passer d’un producteur à l’autre pour faire vos achats, mais cette façon de faire va un peu à l’encontre d’une démarche écologique prônant la limitation des déplacements et ainsi l’impact carbone qui en découle.

Où faire les achats ?
Les grandes surfaces proposent du bio, ils ont mesuré le potentiel de « l’étiquette Bio ». Mais, quand il s’agit de traçabilité du produit, c’est une autre histoire !
Heureusement, des petits commerces proposent de nombreux produits « circuits de proximité » et là, traçabilité n’est pas un vain mot. Tous les producteurs sont connus du commerçant.

D'ici et d'ailleurs

Un bel exemple à Rance et, le détour en vaut la peine !
À Rance dans son magasin « D’ici et d’ailleurs » Muriel Colas propose un beau choix de produits locaux. Une belle façon de minimiser les déplacements.
Voici le détail des produits proposés actuellement : 

Beurre, yaourt et fromage de la ferme de l’Etablissement à Sivry et Fromages de la ferme des Quewys à Froidchapelle.

D'ici et d'ailleurs

Les jus de pommes de la ferme Légat à Estinnes.

D'ici et d'ailleurs

Les farines du moulin de Tromcourt.

D'ici et d'ailleurs

Les glaces du Terniau à Vergnies.

D'ici et d'ailleurs

Mais aussi, les
Pâtes à tartiner et riz au lait de la ferme de la Plagne.
Les chèvres du Chevret Chimacien de Rièzes.
Les charcuteries des salaisons du pont des Amours à Dinant.
Escavêche, saumon fumé, filet de truite d’Escavir à Olloy sur Viroin.
Les foies gras et terrines de la ferme de la Sauvenière à Emptinnes.
Du miel produit à Froidchapelle.
Les escargots de Seloignes et Warnant.
Les bières artisanales de l’Aubéole d’Estinnes.
Les alcools et spiritueux de DD Spiritueux à Jumet.
Les confiseries, cuberdons et nougats des Rois du Cuberdons.
Les savons et shampooings solides de la Petite Sorcière à Baileux.
Les Epices du Comptoir Africain d’Estinnes

Pour limiter le gaspillage des emballages « D’ici et d’ailleurs » vous fournit des produits en vrac tels que produits secs, gel douche, produit de vaisselle, lessive, adoucissant sans oublier un superbe … porto artisanal.

D'ici et d'ailleurs

Depuis peu, un rayon à la découpe propose des fromages, des pâtés et charcuteries bios d’ici, bien meilleurs que ceux d’ailleurs (on parle ici d’impact carbone, bien évidemment) !

D’ici et d’ailleurs
Rue des Combattants, 8
6470 Rance
00 32 60 21 91 84

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L’économie circulaire !

L’économie circulaire est un nouveau modèle économique.
L’économie circulaire vise à dépasser le modèle économique linéaire consistant à extraire, fabriquer, consommer et jeter. Dans cette optique d’économie circulaire, la notion d’économie se veut plus « écologiquement vertueuse ». Les modèles économiques classiques basent le développement économique sur une production de richesse engendrant immanquablement une altération des ressources.

Economie circulaire

Comment réaliser cette économie circulaire ?
Une telle économie fonctionne en boucle, se passant ainsi de la notion de « déchet ». Son objectif est de produire des biens et services tout en limitant fortement la consommation et le gaspillage des matières premières.

Quel est le maître d’œuvre ?
Dans cette réflexion, le citoyen a son mot à dire. Ne soyons pas utopiques, les décisions se prendront à un autre niveau. Mais en matière de consommation, le citoyen peut apporter sa pierre à ce bel édifice de modèle d’économie circulaire. La démarche consiste à privilégier les commerces favorisant cette économie circulaire.

Comment ?
Acheter à proximité en évitant un impact carbone lié aux transports, favoriser le concept de consigne ou le réemploi de certains emballages, privilégier les commerces proposant un cycle de seconde vie pour ses articles.

 

Mobilier recyclé
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L’ économie circulaire a-t-elle un avenir ?
La pandémie liée au Covid19 perturbe la population et fait réfléchir. Chacun se tourne vers le voisin pour l’observer et voir comment il réagit. À cette occasion, les pays nordiques sont cités en exemples dans plusieurs domaines.

La tendance actuelle qui se dessine est l’écoconception.
L’écoconception est une approche en développement dans tous les esprits depuis une trentaine d’années mais, principalement en Europe du Nord. Immanquablement cette écoconception va engendrer une transition. Qu’il s’agisse de production de bien ou de service. Une transition énergétique est en marche. Elle va occasionner une modification profonde des modes de production et de consommation des énergies.

                   L’économie circulaire y sera peut-être pour quelque chose !

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Boulangerie-Pâtisserie du lac à Virelles

À Virelles et environs, tout le monde connait Bruno Chauvaux

Il a réalisé son apprentissage à Philippeville chez Antoine Demartin. Il commence à la pâtisserie Antoine à Olloy-sur-Viroin pour ensuite travailler jusqu’en 1982 à la pâtisserie Hubert à Chimay. En 1983 commence l’aventure à Virelles à la Boulangerie du Lac. Avec son expérience et la qualité de son travail, il est reconnu Maître boulanger pâtissier.

C’est en juin 2020 que l’aventure se termine pour une retraite bien méritée.

Retraite pas vraiment, parce qu’il a décidé d’épauler Xavier Brochard le repreneur de la Boulangerie Pâtisserie du Lac. Xavier Brochard présente une carte de visite assez étoffée dans le monde de la boulangerie pâtisserie. Cela fait 36 ans qu’il est dans le métier et a accumulé un savoir faire au travers des différents établissements qu’il a côtoyés. Chez notamment un maître pâtissier à la Côte d’Azur et un maître boulanger français toujours dans le sud de la France pour la réalisation de la baguette cuite sur pierre. Actuellement Xavier Brochard est responsable du département de la fine pâtisserie aux artisans du pain à Arsimont. C’est à Virelles à la Boulangerie Pâtisserie du Lac qu’une nouvelle aventure commence pour Xavier Brochard. Dès le 1er janvier il sera dans l’atelier à Virelles pour, dès le 2 janvier avec les recettes de Bruno Chauvaux et l’aide de ce dernier en atelier, répondre aux besoins des clients.

Mais Xavier Brochard apportera petit à petit l’expression de son savoir faire pour le plus grand plaisir de tous. C’est ainsi que durant le mois de janvier, une dégustation sera proposée chaque week-end. Mais pas d’inquiétudes les spécialités de Bruno Chauvaux comme les … baisers du Lac seront toujours en vitrine. Une façon comme une autre de distribuer des … baisers avec les contraintes en vigueur.

Dès à présent, vous pouvez contacter Xavier Brochard
à la Boulangerie – Pâtisserie du Lac au 00 32 499 41 61 64
pour d’éventuels renseignements ou passer commande.

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Beaumont Botte du Hainaut Chimay Cuisine Froidchapelle Momignies Produit du terroir Sivry-Rance

Devenez coopérateurs !

La botte paysanne

Objectifs de la coopérative.

La Botte Paysanne est une Coopérative à finalité sociale, elle rassemble des producteurs paysans. L’objectif de la Coopérative est la vente directe de produits locaux par les producteurs eux-mêmes. Ces producteurs participent au soutien et au développement d’une agriculture paysanne bio et locale tout en garantissant une nourriture saine et respectueuse de l’environnement et, un revenu équitable à leurs labeurs.

Vous appréciez les produits laitiers, les viandes, les glaces et sorbets des producteurs ? 

Ils ne sont pas à leur avantage dans les frigos et congélateurs de récupération qui ont fait leur temps ! La Coopérative a décidé de les remplacer par du matériel plus économe en énergie, plus joli, plus pratique. Pour ce faire, elle fait appel à votre collaboration pour cet achat important et devenez Coopérateur… à partir de 100€ (= 1 part). 

Attention : ce n’est pas un don, mais un prêt (déductible fiscalement à 45%) qui permettra d’éviter la banque ou de mettre la trésorerie en péril (le paiement des factures des producteurs est privilégié). 

Le souhait de la coopérative.

Il vous est demandé simplement de ne pas reprendre le montant de votre/vos part(s) avant 2 ans afin de ne pas déstabiliser le budget. Vous devenez ainsi Coopèr’Actrice/Coopèr’Acteur, vous participez au développement du comptoir paysan local bio, vous placez votre argent à bon escient et finalement, à un meilleur rendement que dans une banque !  

Pour infos :

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La cuisine de guerre.

Nos aînés se souviennent des privations alimentaires durant la guerre 1940-1945. C’est ainsi que plus récemment avec le conflit du canal de Suez, la guerre dans les Balkans, ou celle du Golfe la population s’est jetée sur les produits de première nécessité sucre, riz, pâtes, conserves, etc…
Un épisode de cette frénésie d’achat vient de se dérouler cette année avec l’arrivée d’un nouveau type de guerre … Covid19.
Tout le monde a encore en tête le « pillage » de différents rayons et notamment le rayon du … papier WC !

Que ferions-nous en période de guerre ?
Pendant toute l’occupation 40 – 45, comme pendant la Première Guerre mondiale, c’est le système de rationnement qui prévaut. Cela signifie que la vente de certaines denrées de première nécessité est régulée. On ne peut se les procurer qu’en échangeant des timbres de rationnement.
Pour info, voici un exemple de rations proposées en 1940 par jour et par personne : pain : 225 gr ; café : 10 gr ; graisses alimentaires : 50 gr ; féculents (pâtes, riz, gruau): 20 gr ; sel : 20 gr ; sucre : 30 gr ; pommes de terre : 500 gr ; savon : 20 gr ; huile : 5 gr. On distribuait aux familles les timbres correspondant à ces denrées. Les femmes enceintes et les personnes âgées ou les personnes effectuant un travail très physique avaient droit à des rations supplémentaires.

Exemple de bon d'approvisionnement

Potagers urbains, à la rescousse !
En Grande-Bretagne, la campagne Dig for Victory (« bêchez pour la victoire »), et celle des Victory Gardens (les « jardins de la victoire ») aux Etats-Unis, se mettent en place pendant la Première Guerre mondiale et se répètent pendant la Seconde.

Belgium WWII

À Bruxelles, au début de la guerre une vague de fièvre horticole s’empare de la ville. On plante partout, dans les jardins, les squares et les parcs. Certaines entreprises et administrations mettent des surfaces à disposition de leurs employés. Ce sont les employés communaux qui ont avant tout accès aux parcs publics pour y cultiver des légumes. La Société des chemins de Fer belges a mis à la disposition de ses employés buttes et talus à proximité des gares et des voies.

Manger reste un acte de plaisir même durant une guerre !
On s’imagine que le monde de la débrouille était à son summum pendant le conflit et cuisiner et manger en période de guerre nécessite connaissances et ingéniosité. Certains produits, étant difficiles d’accès en raison de leurs prix élevés ou de leurs indisponibilités, des ersatz alimentaires sont venus en aide.

En Province du Hainaut le Conseil de perfectionnement de l’enseignement technique (section féminines) édite en 1940 un fascicule « Recettes et menus de guerre ».

De nombreux conseils sont prodigués pour la réalisation de sauces, des potages,  de mets et autres moyens de conservation comme les salaisons, la dessiccation ou la stérilisation.

Ci-dessous un extrait de ce livre pour réaliser à partir de 100 gr de beurre, 600 gr de … beurre pour tartine.

Voici deux menus pour un enfant de 7 à 8 ans calculés avec le rationnement de novembre 1940.

Et pour finir, voici la recette d’un dessert … de guerre !