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Devenez coopérateurs !

La botte paysanne

Objectifs de la coopérative.

La Botte Paysanne est une Coopérative à finalité sociale, elle rassemble des producteurs paysans. L’objectif de la Coopérative est la vente directe de produits locaux par les producteurs eux-mêmes. Ces producteurs participent au soutien et au développement d’une agriculture paysanne bio et locale tout en garantissant une nourriture saine et respectueuse de l’environnement et, un revenu équitable à leurs labeurs.

Vous appréciez les produits laitiers, les viandes, les glaces et sorbets des producteurs ? 

Ils ne sont pas à leur avantage dans les frigos et congélateurs de récupération qui ont fait leur temps ! La Coopérative a décidé de les remplacer par du matériel plus économe en énergie, plus joli, plus pratique. Pour ce faire, elle fait appel à votre collaboration pour cet achat important et devenez Coopérateur… à partir de 100€ (= 1 part). 

Attention : ce n’est pas un don, mais un prêt (déductible fiscalement à 45%) qui permettra d’éviter la banque ou de mettre la trésorerie en péril (le paiement des factures des producteurs est privilégié). 

Le souhait de la coopérative.

Il vous est demandé simplement de ne pas reprendre le montant de votre/vos part(s) avant 2 ans afin de ne pas déstabiliser le budget. Vous devenez ainsi Coopèr’Actrice/Coopèr’Acteur, vous participez au développement du comptoir paysan local bio, vous placez votre argent à bon escient et finalement, à un meilleur rendement que dans une banque !  

Pour infos :

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La cuisine de guerre.

Nos aînés se souviennent des privations alimentaires durant la guerre 1940-1945. C’est ainsi que plus récemment avec le conflit du canal de Suez, la guerre dans les Balkans, ou celle du Golfe la population s’est jetée sur les produits de première nécessité sucre, riz, pâtes, conserves, etc…
Un épisode de cette frénésie d’achat vient de se dérouler cette année avec l’arrivée d’un nouveau type de guerre … Covid19.
Tout le monde a encore en tête le « pillage » de différents rayons et notamment le rayon du … papier WC !

Que ferions-nous en période de guerre ?
Pendant toute l’occupation 40 – 45, comme pendant la Première Guerre mondiale, c’est le système de rationnement qui prévaut. Cela signifie que la vente de certaines denrées de première nécessité est régulée. On ne peut se les procurer qu’en échangeant des timbres de rationnement.
Pour info, voici un exemple de rations proposées en 1940 par jour et par personne : pain : 225 gr ; café : 10 gr ; graisses alimentaires : 50 gr ; féculents (pâtes, riz, gruau): 20 gr ; sel : 20 gr ; sucre : 30 gr ; pommes de terre : 500 gr ; savon : 20 gr ; huile : 5 gr. On distribuait aux familles les timbres correspondant à ces denrées. Les femmes enceintes et les personnes âgées ou les personnes effectuant un travail très physique avaient droit à des rations supplémentaires.

Exemple de bon d'approvisionnement

Potagers urbains, à la rescousse !
En Grande-Bretagne, la campagne Dig for Victory (« bêchez pour la victoire »), et celle des Victory Gardens (les « jardins de la victoire ») aux Etats-Unis, se mettent en place pendant la Première Guerre mondiale et se répètent pendant la Seconde.

Belgium WWII

À Bruxelles, au début de la guerre une vague de fièvre horticole s’empare de la ville. On plante partout, dans les jardins, les squares et les parcs. Certaines entreprises et administrations mettent des surfaces à disposition de leurs employés. Ce sont les employés communaux qui ont avant tout accès aux parcs publics pour y cultiver des légumes. La Société des chemins de Fer belges a mis à la disposition de ses employés buttes et talus à proximité des gares et des voies.

Manger reste un acte de plaisir même durant une guerre !
On s’imagine que le monde de la débrouille était à son summum pendant le conflit et cuisiner et manger en période de guerre nécessite connaissances et ingéniosité. Certains produits, étant difficiles d’accès en raison de leurs prix élevés ou de leurs indisponibilités, des ersatz alimentaires sont venus en aide.

En Province du Hainaut le Conseil de perfectionnement de l’enseignement technique (section féminines) édite en 1940 un fascicule « Recettes et menus de guerre ».

De nombreux conseils sont prodigués pour la réalisation de sauces, des potages,  de mets et autres moyens de conservation comme les salaisons, la dessiccation ou la stérilisation.

Ci-dessous un extrait de ce livre pour réaliser à partir de 100 gr de beurre, 600 gr de … beurre pour tartine.

Voici deux menus pour un enfant de 7 à 8 ans calculés avec le rationnement de novembre 1940.

Et pour finir, voici la recette d’un dessert … de guerre !

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Protégé : De la prairie à votre assiette

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Glander ou glaner ?

That's the question !

La glandée ou panage désigne le fait d’envoyer des porcs paître dans les forêts pour y consommer les glands des chênes et les faînes des hêtres. Il n’y a pas si longtemps (1970), en Espagne, en Sardaigne ou au Portugal des éleveurs de porcs pratiquaient encore la glandée. Chez nous, cette pratique s’est éteinte entre les deux guerres. Le paysan chargé d’accompagner les porcs en forêt était appelé glandeur. Son manque d’occupation durant son travail a donné l’expression populaire … de glander.
Pendant cette période d’inactivité que nous vivons en raison du Covid-19 cette expression pourrait retrouver tout son sens mais, avouons ce sont des propos assez péjoratifs. On va dès lors de préférence s’intéresser au fait de glaner.

Un droit ancestral

À l’origine ce mot désigne le ramassage des épis après la moisson, tout le monde connaît le tableau de Millet « Les Glaneuses » illustrant parfaitement cette pratique. L’histoire de la langue française donne une autre saveur au verbe « glaner ». On glane parfois à la recherche d’informations ou alors, malheureusement on glane aussi en faisant les poubelles des supermarchés pour récupérer des denrées ou à la fin des marchés pour profiter des invendus. Les fleuristes font parfois la glane en forêt pour trouver du matériel pour agrémenter leurs compositions florales. Les cuistots n’hésitent pas à glaner en forêt, ne serait-ce que pour proposer à leur clientèle un potage à l’ail des ours ou un maitrank réalisé à partir des inflorescences d’aspérule odorante. Le massif forestier de la Botte du Hainaut regorge de cet ail des ours avec lequel vous pourriez réaliser d’excellents pestos ou autres potages. Bien évidemment pas question de balades en forêt pour l’instant, mais dès que le confinement de la population sera levé voici des coordonnées GPS qui permettront aux adeptes du géocaching de retrouver l’endroit où la photo ci-dessous a été prise : 50°8’14” N 4°12’18” E bien évidemment en respectant la réglementation locale.