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100 ans, cela se fête !

Dans le contexte actuel, parler d’un home, c’est faire allusion à la catastrophe qui traverse ces lieux de vie.
Heureusement ce n’est pas le cas partout et au home de Touvent à Sivry jeudi, une certaine agitation régnait au sein de l’établissement, mais cet émoi était rempli de joies.
Le 23 avril, c’était l’anniversaire de Ghislaine Pétrisot pensionnaire et pas n’importe quel anniversaire !

Son parcours
Ghislaine est née à Neuville aux Joutes (FR) le 23 avril 1920, peu après ses parents partent avec elle et sa sœur Alice, exploiter une ferme au lieu dit « La Distillerie » à Macquenoise.
En 1947 elle se marie avec Aimé Taton, négociant en vins, et ils s’établissent à Chimay.
Elle aura deux fils, Michel, né en 1948 et Daniel, né en 1951 malheureusement décédé en 2010. Quant à son mari Aimé Taton, il décède en août 1977 des suites d’un accident de voiture.

Sa descendance
Michel et Daniel se sont mariés, ces unions ont, en ce qui concerne Michel permis à Ghislaine de connaître la joie d’être grand-mère à six reprises avec Pascale (4/1966), Laurent (08/1974), Rose-Michel (12/1991), Rose-Lorence (03/1994), Jerzy (03/1996) et Tamira (26/04/1999).
Daniel a également offert cette joie à sa maman avec la naissance d’Isaac (08/1976).
Une autre génération suivra avec les enfants de Pascale (Julia et Tom) et Isaac (Lucas, Liv, Eléa) et permettra à Ghislaine de connaître une autre joie, celle d’être arrière-grand-mère.

Sa vie
Ghislaine a consacré sa vie à élever ses enfants en apportant son aide à l’entreprise familiale. Une vie bien remplie, parsemée de nombreux voyages en France, vers les divers fournisseurs de son mari. Elle est pensionnaire au Home le Touvent depuis 13 ans.

La fête … en respectant la distanciation sociale.

Au matin du 23 avril Ghislaine à reçu de la part de la commune un bouquet de fleur, un cadre avec le roi Philippe et la reine Mathilde (signé de leur main) et le journal du jour de sa naissance
Vers 14h00 : Ghislaine à été applaudie et chantée par tous les résidents de Touvent. Elle a parcouru les deux étages de la résidence pour voir et être vue de tous les résidents assis sur leur pas-de-porte respectif.
À 14h30 : trois de ses petites filles et son fils sont venus à l’extérieur de la résidence pour lui souhaiter un bon anniversaire (bouquet de fleur, carte, photos de famille et ballons en cadeau).

Ghislaine a également reçu un bouquet de la part de la résidence et un second de la part du personnel ainsi qu’un journal relatant ses 100 années de vies en texte et en photos.

Gaîté et fierté ont agrémenté la journée de tous.

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Glander ou glaner ?

That's the question !

La glandée ou panage désigne le fait d’envoyer des porcs paître dans les forêts pour y consommer les glands des chênes et les faînes des hêtres. Il n’y a pas si longtemps (1970), en Espagne, en Sardaigne ou au Portugal des éleveurs de porcs pratiquaient encore la glandée. Chez nous, cette pratique s’est éteinte entre les deux guerres. Le paysan chargé d’accompagner les porcs en forêt était appelé glandeur. Son manque d’occupation durant son travail a donné l’expression populaire … de glander.
Pendant cette période d’inactivité que nous vivons en raison du Covid-19 cette expression pourrait retrouver tout son sens mais, avouons ce sont des propos assez péjoratifs. On va dès lors de préférence s’intéresser au fait de glaner.

Un droit ancestral

À l’origine ce mot désigne le ramassage des épis après la moisson, tout le monde connaît le tableau de Millet « Les Glaneuses » illustrant parfaitement cette pratique. L’histoire de la langue française donne une autre saveur au verbe « glaner ». On glane parfois à la recherche d’informations ou alors, malheureusement on glane aussi en faisant les poubelles des supermarchés pour récupérer des denrées ou à la fin des marchés pour profiter des invendus. Les fleuristes font parfois la glane en forêt pour trouver du matériel pour agrémenter leurs compositions florales. Les cuistots n’hésitent pas à glaner en forêt, ne serait-ce que pour proposer à leur clientèle un potage à l’ail des ours ou un maitrank réalisé à partir des inflorescences d’aspérule odorante. Le massif forestier de la Botte du Hainaut regorge de cet ail des ours avec lequel vous pourriez réaliser d’excellents pestos ou autres potages. Bien évidemment pas question de balades en forêt pour l’instant, mais dès que le confinement de la population sera levé voici des coordonnées GPS qui permettront aux adeptes du géocaching de retrouver l’endroit où la photo ci-dessous a été prise : 50°8’14” N 4°12’18” E bien évidemment en respectant la réglementation locale.

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Covid 19

Vous habitez la Botte et environs, et êtes disposé à apporter votre soutien à une belle initiative.

Pour ce faire, vous devez pouvoir coudre et disposer d’un peu de temps libre.

Que faire si vous voulez apporter votre aide ?
Il suffit de prendre contact avec les responsables de cette excellente initiative dans la Botte en cliquant ICI.

Prenez bien soin de vous, garder à l’esprit les recommandations de distanciation prônées par tous.
N’hésitez pas à vous tenir informé à propos des mesures prises contre la propagation du virus en vous rendant sur le site officiel : Coronavirus COVID-19