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Vergnies : devoir de mémoire 9, 10 et 11 septembre

Archive personnelle musée Caen

Le Comité de Mémoire de Froidchapelle a été officiellement créé, il y a environ 2 ans à l’initiative d’Alain Vandromme, le bourgmestre. Dès l’appel lancé, de nombreuses personnes se sont montrées intéressées. Le Comité de Mémoire regroupe actuellement une petite vingtaine de personnes. Le but de ce Comité est de ne pas oublier ce qu’il s’est passé dans la région durant les deux guerres mondiales. Mais également de commémorer et de se rappeler ceux qui se sont sacrifiés pour notre liberté. Les activités n’ont pas pour but de célébrer bêtement la guerre et tout ce qui s’y rapporte (hommes, véhicules, matériels, histoires,…) mais également de faire participer les villageois et de rencontrer les enfants des écoles pour leur expliquer ce qu’il s’est passé et transmettre un message de paix.

Vergnies
Archive : Commémoration Vergnies
Archive : commémoration Erpion
Archive Commémoration Boussu-lez-Walcourt

Les activités organisées.
L’entité de Froidchapelle compte 5 villages. Chaque année à la même date, soit le deuxième week-end de septembre (9-10-11/09 cette année), un village accueille une commémoration. L’année passée, elle s’est déroulée à Erpion. L’année prochaine à Boussu-lez-Walcourt.

Une semaine chargée à Vergnies.
L’installation du site avec le montage des tentes commence le 5 septembre. Le 7 septembre, les écoles de Renlies, Barbençon et Solre-Saint-Géry seront accueillies sur le camp. Le lendemain les écoles de Cerfontaine et vendredi les écoles de Froidchapelle. En plus de toutes les informations historiques cette dernière aura le privilège de pouvoir faire le trajet entre leur école et le camp en véhicule d’époque. Souvenirs que ces chères petites têtes blondes apprécieront. 

Photo archive personnelle

Activités à l’intention du public.
Vendredi soir, le camp est ouvert au public avec déjà quelques activités. Il en sera de même tout au long du week-end. Camps d’époque (américain et allemand), des véhicules et du matériel, des expositions sur le camp mais aussi dans l’église du village, un stand photo ainsi que la présence d’un dessinateur, les vestiges d’une tour d’observation allemande sur le terrain sur lequel se déroule les festivités, inauguration de monuments, grimage pour les enfants, petit son et lumière le soir, patrouilles et embuscades, scènes de vie dans un hôpital de campagne américain, balade mémorielle, restauration sur réservation et petite restauration, buvette, un gîte pour les personnes qui veulent rester sur place mais qui n’ont pas de tente…Bref, de quoi passer un bon moment en famille ou entre amis.

Programme complet :

Friday, September 09, 2022

04 :00 pm : Ouverture du camp au public

05 :00 PM : Dévoilement du panneau didactique « Tour de VERGNIES »

06 :30 pm : Souper

07 :30 pm : Scènes de vie dans un hôpital de campagne US

08 :00 pm : Animation « Tour allemande »

08 :00 pm : Droping de nuit, marche et infiltration

Saturday, September 10, 2022

09:00 Am : Ouverture du camp au public et lever des couleurs US

10:00 am : départ de la balade mémorielle des véhicules d’époque

11:00 am : sur le camp : scènes de vie hôpital de campagne

11:45 am : hommage au 23 -ème r.t. algérien (durant la balade)

12:00 am : rentrée au camp du convoi mémoriel

00:30 – 01:30 pm : dîner

01:45 pm : saynète blessé dans le village

02:15 pm : scène de vie hôpital de campagne

03:15 pm : saynète d’arrestation par les allemands avec blessé au gîte

03:30 pm : scène de vie hôpital de campagne

04:15 pm : patrouilles en jeep dans le village

06:00 – 07:30 pm : souper

07:30 pm : saynète + scène de vie hôpital de campagne

08:30 pm : son et lumière : passage de bombardiers et vie à la « tour d’observation »

09:00 pm – 01:00 am : glenn miller en nocturne

Sunday, September 11, 2022

09:00 am : Ouverture du camp au public et lever des couleurs us

09:00 – 12:00 am : bourse d’échange

10:45 am : départ du convoi pour le village

11:00 am : inauguration de la stèle du souvenir suivi du vin d’honneur au gîte

00:45 – 01:45 pm : dîner

01:45 pm : saynète escarmouche avec blessé + scène de vie hôpital de campagne

04:30 pm : défilé de la libération dans le village pour clôturer le camp

Infos complémentaires  : François Lemaire,  0476/24.18.28

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Beaumont

Un haricot et sa légende !

Cultivé depuis 9.000 ans sur le continent sud américain le haricot fait son apparition en Europe au cours du 18e siècle.
Au début, le haricot est cultivé pour ses graines, mais chez nous, il supplante les pois et fèves et colonise nos potagers.
De nos jours, le haricot qu’il soit nain ou à rame, est principalement cultivé pour sa gousse verte.

Un brin de connaissance.

Malgré son rendement et ses qualités gustatives exceptionnelles, une variété tend à disparaître de nos jardins, c’est le haricot du Saint Sacrement. Cette vieille variété est connue sous de très nombreux noms : haricot du Bon Dieu, haricot du Saint Esprit ou Nombril de bonne Sœur. Ces noms sont accompagnés de légendes, mais c’est sans doute son aspect qui a … enfanté ces légendes.

Avant de passer aux légendes, petit portrait de ce haricot à grains étrange : c’est un haricot à rames, les gousses contiennent entre 4 et 10 graines. Les grains ont un petit goût de noisette très appréciable. Ce sont des grains blancs ornés d’une minuscule tache noire en forme …d’ostensoir.
Ils n’en fallait pas plus … !

Les légendes.

La légende se construit au hasard des régions !
– L’auréole serait apparue sur des haricots où avait été enterré un ostensoir volé dans une chapelle.
– Lors de la Révolution Française, craignant les brigands, un curé cache le Saint-Sacrement sous des haricots à rame dans le jardin d’une de ses paroissiennes.
– Le signe serait apparu dans un champ de haricots d’un paysan ayant autorisé un vicaire portant le Saint-Sacrement à le traverser pour contourner une route inondée.
– Craignant les pillards, quelques paysans gardant le trésor du Christ, l’enterrèrent en semant par-dessus des haricots blancs.

Plus près de chez nous !

Annick Boidron, jardinière belge, a planté, récolté dans son jardin ce haricot du Saint Sacrement. Elle est intarissable sur ces grains qui lui ont été offerts par un jardinier de son village (aujourd’hui disparu) : Arthur Mousty.
C’est un grand amateur d’histoire et était aussi de son vivant un jardinier éclairé. C’est de lui qu’elle tient ses précieux haricots ostensoirs, et signale : « lorsqu’il m’a confié un petit sachet de haricots ostensoirs, Monsieur Mousty, qui était plutôt de nature joviale, a pris un ton solennel. J’ai bien compris qu’il ne fallait pas rigoler avec ces haricots-là, ces haricots sont en quelque sorte sacrés. (Cliquez sur le lien pour l’histoire d’Annick Boidron).

En prenant un peu de recul, il n’est non plus pas impossible de penser que les entreprises de vente de semences d’antan, aient recours à ce genre de stratagème pour booster les ventes … qui sait ?

Si la culture de ce haricot vous tente, je peux fournir quelques graines
à l’adresse :

gilbert.ost@actubotte.be

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Le savoir-faire Belge.

Le soleil a du mal à percer la grisaille installée depuis quelques semaines sur la Belgique.
Qu’à cela ne tienne, je vous invite à prendre un bol de soleil en allant visiter le pavillon belge à l’occasion de l’Exposition Internationale de Dubaï. Un bel exemple du savoir-faire belge pour construire « The green Arch » sous des conditions climatiques … très peu accueillantes.

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Beaumont

Le tri Bèneu, une histoire de bière.

La Taverne du Tri Bèneu ouverte le 2 juillet !

Deux jeunes chevrotins, Adrien et Mallo ont acheté un bâtiment à la rue du Trieu-Benoit à Sivry. Une rue qui a connu une activité économique importante. Ce bâtiment a une longue histoire dans le monde brassicole. En effet, la bâtisse a abrité la brasserie Daublain jusqu’en 1924.

Près de 100 ans après, Adrien et Mallo vont redonner vie au bâtiment dans un esprit de « retour aux sources » en ouvrant une taverne portant le nom de Tri-Bèneu. Pourquoi Tri-Bèneu, cette réponse, vous pourrez la trouver dans la revue « Gâte et Vous » éditée par Christian Sol. En attendant la parution en août du numéro 2 du bulletin du village de Sivry, traitant du sujet, voici un avant-goût des infos que vous y trouverez : 

« Le Val Benoit est le nom qu’on attribue à l’ancienne brasserie Daublain depuis que celle-ci a été transformée en immeuble à appartements, accompagné d’un café-restaurant-hôtel. Le tout est situé à la rue du Trieu-Benoit, une rue qui, autrefois, a connu une activité économique brillante non seulement avec la brasserie mais aussi avec la filature Robinet …Il ne fait presqu’aucun doute que la ferme d’origine a été construite par la famille Daublain. En tout cas, c’est cette famille qui l’a occupée à partir de 1704. Trois générations de fermiers : Gilles, puis Pierre (1701-1769) et enfin Thomas Daublain (1746-1832). C’est un des fils de ce dernier, Jean-Baptiste (1776-1844), qui va créer la brasserie vers 1813. Trois générations de Daublain vont lui succéder : Jean-Baptiste fils (1812-1898) et son frère Thomas (1818-1880), célibataire, puis Constant (né en 1849), Fernand (1851-1928) et Achille (1864-1930), et enfin Henry (1891-1963), fils de Fernand. Ce dernier aura 2 filles : Annette et Nicole. Cette dernière restera dans l’immeuble et sera vendu en 1997. La famille Daublain a été une des familles les plus en vue à Sivry. On y menait grand train. Des réceptions importantes y avaient lieu régulièrement auxquelles d’importants personnages de la région étaient invités ».

La taverne, le tri Bèneu sera ouverte le 2 juillet, cette ouverture coïncide avec le quart de finale de l’équipe Belge à la coupe d’Europe des nations de football. Soyez sans crainte des écrans seront installés, vous pourrez de la sorte profiter d’une bonne bière et on l’espère, assister à la victoire des Belges face à l’Italie.

           La carte est bien étoffée, les bières régionales y prennent une belle place .

Pour info, l’espace assez important a permis à Adrien et Mallo de mettre en place les conditions utiles au respect des mesures sanitaires en vigueur.

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Botte du Hainaut

Devoir de mémoire.

6 juin 2021, débarquement à Morlanwelz

Une douzaine d’amis passionnés par le militaria mais aussi animé par le devoir de mémoire se sont réunis ce dimanche 6 juin date du débarquement des troupes Alliées en Normandie, pour remercier un vétéran installé en Belgique sa Patrie d’adoption.
Cinq Willys et une douzaine de personnes étaient de sortie pour rendre hommage à Isaac Curtis Phillips, matricule Army Serial N° 34 832 585, Binchois la plus grande partie de sa vie et actuellement dans une maison de retraite à Morlanwelz.

Du monde pour honorer Curtis !

Outre les autorités américaines présentes le samedi et la douzaine d’amis réunis le dimanche pour honorer Curtis d’autres personnes, comme Alain Duez se sont intéressées à Curtis.
Après plus de 11 ans d’échanges, de cérémonies, de voyages en France (en Normandie principalement), en Allemagne, en Belgique et surtout d’amitié Alain Duez en collaboration avec un ami français est occupé à écrire un livre relatant la vie de Curtis. La sortie du livre est prévue l’an prochain mais avec l’aimable autorisation d’Alain Duez, voici bref résumé de quelques moments de vie d’Isaac Curtis Phillips.

« Curtis est un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale. Il est soldat dans la Compagnie «D», du 22ème régiment de la 4ème Division d’infanterie américaine, la IVY. Curtis est né le 10 juin 1924 à Rockmart, dans l’état de Géorgie. Il a vécu son enfance à Withesburg, Carroll County, en Géorgie, entouré de ses 6 autres frères et soeurs.
Son enfance a été rythmée par les travaux des champs. Ses quelques loisirs sont la chasse, la pêche et les quelques sorties.Curtis fait partie de ces familles américaines dont un homme a servi dans chacun des conflits depuis la Guerre de Sécession. Il a malheureusement perdu son petit frère William Daniel pendant la guerre de Corée. À 18 ans et demi, Curtis décide de faire son service militaire alors qu’il est exempté. On lui refuse son incorporation. Curtis se fâche, voit rouge, tape du poing sur la table et envoie tout simplement une chaise dans les vitres. Une autre époque… Son incorporation a lieu le 29 novembre 1943 à Fort Mc Pherson, Atlanta, Géorgie. Le choix de l’endroit du théâtre des opérations est fait : ce sera l’Europe. Curtis va de camps d’entraînement en camps d’entraînement (il est un des meilleurs tireurs de sa compagnie) : arme de poing, carabine, fusil, mitrailleuse à refroidissement à eau, mortier n’ont plus de secret pour lui. Curtis embarque le 1er mai 1944 à New York, destination : Plymouth dans le Devon, en Angleterre où il arrive le 16 mai. Les entraînements continuent et le 3 juin, c’est l’embarquement pour ce qui était encore tenu secret, la Normandie. Il débarque le 6 juin 1944 lors de la seconde vague d’assaut sur Utah Beach. De l’eau jusqu’à la poitrine, des odeurs insoutenables, ces moments resteront à jamais marqués dans la mémoire de Curtis. C’est ensuite les combats pour prendre la batterie de Crisbecq et la ville de Montebourg. Les combats durent 10 jours avec la prise de Cherbourg. Il prend sa première douche depuis le Dday le 26 juin. C’est ensuite l’opération Cobra pour remonter vers Paris en passant par Perrier, St Lô, et d’innombrables villes et villages. La ville lumière Curtis la contourne, alors que certains éléments de sa division défilent sur les Champs-Elysées ! Il traverse ensuite la Belgique et est aux abords de Bastogne le 9 septembre à Recogne très précisément pour ensuite se diriger vers Aix-la-Chapelle. La 4e division d’infanterie est la première division à entrer sur le territoire allemand le 11 septembre 1944. Curtis se retrouve devant la Ligne Siegfried ,elle est composée à cet endroit de 2 lignes de fortifications. La première n’est pour ainsi dire pas défendue …ce n’est pas le cas de la deuxième. La terrible division Panzer SS Das Reich se trouve de part et d’autre d’un couloir en forme de goulot. Sur un groupe de 250 soldats, 10 seulement survivent …Curtis fait partie de ces 10 chanceux ! Sa famille reçoit une lettre disant qu’il est porté disparu et une seconde le considérant comme Killed In Action! (tué au combat) Heureusement, il n’en est rien ! Un coma de plusieurs semaines et pas un mot ne sort de sa bouche pendant près de 15 jours ! Il est intégré à sa sortie d’hôpital dans une unité des « Beach Battalion » (552nd quartermaster headquarter, 3820 Gazoline supply Company Beach Battalion) qui s’occupe du réapprovisionnement et de la maintenance. Il rencontre sa femme à Binche en Belgique où il vit toujours depuis 1947. 3 filles, 8 petits-enfants et 8 arrière-petits-enfants sont nés de cette union ».

Si la lecture de ces quelques lignes vous donne envie de connaître dans le détail la vie de ce vétéran, n’hésitez pas à contacter Alain Duez (duezalain74@gmail.com), il vous préviendra de la sortie du livre retraçant la vie d’Isaac Curtis Phillips.

Un petit aperçu en image du  … débarquement à Morlanwelz